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VAGUE DE FROID : Rappel des obligations de l’employeur


Lors d’épisodes de grand froid, il est important de prendre des précautions afin de se protéger.
Sur le lieu de travail, ces préconisations s’appliquent d’autant plus que les salariés sont davantage exposés à ces conditions extrêmes.
Le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, rappelle les mesures que doit prendre l’employeur pour protéger ses salariés et garantir leur sécurité.
Des moyens de préventions simples et efficaces.
L’employeur est responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés.
Aussi il doit s’assurer de :

  • planifier le travail à l’extérieur en fonction des conditions météorologiques (BTP notamment),
  • limiter le travail en zone froide et prévoir un régime de pause adapté (mise à disposition de boissons chaudes avec local de repos chauffé, dans le respect des gestes barrières),
  • mettre à disposition des dispositifs localisés de chauffage pour les postes particulièrement exposés,
  • mettre à disposition les protections individuelles adaptées : gants, caleçons longs, pantalons et vestes isolants, surpantalons, chaussettes, bonnets,
  • éviter le travail isolé pour alerter les secours rapidement en cas de nécessité et éviter ainsi un retard de prise en charge sanitaire, sinon prévoir un système d’alarme en cas d’immobilité prolongée du travailleur.

Il convient de noter que des dispositions relatives à la récupération des heures perdues peuvent être mobilisées.
A défaut d’accord, la récupération des heures ne peut avoir pour effet d’augmenter la durée du travail de plus d’une heure par jour, ni de plus de 8 heures par semaine.
Des risques conséquents pour la santé. Une exposition directe au froid peut avoir de multiples conséquences en fonction du temps d’exposition du travailleur :

  • des gelures plus ou moins importantes selon la sensibilité de la personne,
  • des crampes,
  • de l’hypothermie (baisse de la température corporelle à moins de 35°C), caractérisée par l’apparition de frissons, fatigue, confusions ou perte de connaissance (dans des situations extrêmes, l’hypothermie peut entraîner un coma et même provoquer la mort),
  • une diminution de l’irrigation sanguine des doigts caractérisée par leur pâleur,
  • des troubles musculo-squelettiques occasionnés par un manque de repos suffisant, des postures extrêmes, des mouvements répétitifs.

C’est une circulaire du 18 octobre 2018 qui est toujours applicable en la matière.

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