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PRIME EXCEPTIONNELLE : les conditions

Le projet de loi portant mesures d’urgence économiques et sociales prévoit plusieurs mesures intéressant directement les entreprises :

  • permettre à tous les salariés et fonctionnaires qui réalisent des heures supplémentaires de ne plus payer ni impôts, ni taxes sur ces heures supplémentaires à partir du 1er janvier 2019,

 

  • augmenter les rémunérations au niveau du SMIC de 100 €,

 

  • permettre aux entreprises de verser, pour les salariés rémunérés jusqu’à 3 600 € par mois, une prime exceptionnelle pouvant aller jusqu’à 1 000 €, sans charges, ni impôts.

L’article premier du projet de loi offre la possibilité aux employeurs de verser à leurs salariés une « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » exonérée dans la limite de 1 000 € :

  • d’impôt sur le revenu,
  • de toutes les cotisations et contributions sociales (Sécurité Sociale, chômage, retraite complémentaires, formation, …)

Ces conditions sont susceptibles d’évoluer à la faveur des débats parlementaires prévus jeudi et vendredi, notamment sur le plafond de rémunération puisque les dispositions du projet sont non uniformes.

  • Bénéficiaires

Cette prime peut être attribuée par l’employeur à l’ensemble des salariés ayant perçu en 2018 une rémunération (brute) inférieure à 3 fois la valeur annuelle du salaire minimum de croissance (53 944 €) ou à ceux dont la rémunération est inférieure à ce plafond.

La prime doit être versée aux salariés présents au 31 décembre ou à la date de versement si elle est antérieure.

  • Montant

Il ne peut varier entre les bénéficiaires qu’en fonction du niveau de rémunération, de la durée de présence effective pendant l’année 2018 et de la durée de travail prévue au contrat de travail.

  • Versement

Il doit être réalisé entre le 11 décembre 2018 et le 31 mars 2019 au plus tard.

  • Principe de non substitution

Cette prime ne peut se substituer à des augmentations de rémunération, ni à des primes prévues par un accord salarial, le contrat de travail ou les usages en vigueur dans l’entreprise.

Elle ne peut non plus se substituer à aucun des éléments de rémunération versés par l’employeur ou qui deviennent obligatoires en vertu de règles légales, contractuelles ou d’usage.

  • Mise en oeuvre

Le chef d’entreprise peut unilatéralement décider, au plus tard le 31 janvier 2019, de cette prime et de ses caractéristiques.

Le CSE (CE, DUP, DP) devra être informé au plus tard le 31 mars 2019.

Pour consulter le Projet de loi, cliquez ici. 

 

 

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