Lorsque l’URSSAF, à l’issue d’un contrôle, n’émet aucune observation sur une pratique qu’elle a vérifiée, il y a accord tacite de sa part, même si sa position est erronée en droit.
Le cotisant peut donc valablement lui opposer cet accord tacite lors d’un contrôle ultérieur et ainsi échapper à un redressement.
C’est ce qu’a décidé la Cour de cassation le 8 juillet 2021.
Cass. Civ. 2ème Ch., 8 juillet 2021, n° 20-16.046